Sylvain Marcel s’ouvre sur sa participation dans le film sur Céline Dion

Courtoisie

Patrick Delisle-Crevier

2020-11-02T15:13:36Z

Le film Aline, largement inspiré de la vie de Céline Dion, devrait débarquer sur nos écrans d’ici la fin de l’année. Valérie Lemercier, qui réalise le film, y incarne Aline Dieu, un personnage en version copiée-collée de Céline Dion. Et c’est Sylvain Marcel qui incarne Guy-Claude, le René Angélil du long métrage. Entrevue avec le comédien, qui nous raconte son expérience sur le plateau.

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Sylvain, comment t'es-tu retrouvé dans ce projet?
C’est un conte de fées! À l’été 2018, je venais de me séparer. Je me laissais pousser la barbe et ma vie n’était pas au top. Je reçois un appel de mon gérant, qui me demande si je connais Valérie Lemercier. Il me dit ensuite que celle-ci veut me rencontrer pour un projet de film. J’étais certain que c’était Surprise sur prise ou un truc du genre, surtout que l’émission a essayé de m’attraper et que ça n’a pas fonctionné. Je me rends tout de même à ma rencontre avec Valérie, et elle me dit qu’elle me veut pour incarner René Angélil. On a fait quelques lectures, des essais caméras à Paris, et j’ai eu le rôle.

Quelle a été ta première impression en lisant le scénario du film Aline?
Je ne comprenais pas trop, parce que je m’attendais vraiment à ce que ce soit une parodie de la vie de Céline Dion. Au contraire, Valérie Lemercier lui a plutôt rendu un bel hommage et souligné la belle histoire d’amour entre Céline et René. À partir du moment où j’ai compris ça, j’ai mieux vu où on s’en allait. J’avais aussi un peu peur de l’accent québécois dans le film, mais au bout du compte, après avoir vu le résultat final, je trouve que ça passe bien. Mais je sais que le film va peut-être déplaire à des fans, qui vont accrocher sur certains détails.

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Comment t’es-tu préparé pour le rôle?
Valérie ne voulait surtout pas que je fasse une caricature de René Angélil. Elle ne voulait pas que je prenne sa voix, mais voulait plutôt que je m’inspire de ses gestes, de son côté paternaliste et protecteur. J’ai donc regardé beaucoup de vidéos de celui-ci, j’ai étudié comment il bougeait ses mains, comment il se comportait, comment il marchait. Le plus difficile a été la pression d’interpréter un monstre sacré. Parfois, Valérie me disait «C’est Guy-Claude, ce n’est pas René», mais en même temps, je savais bien que c’était René. J’avais hâte de voir le film, parce que le fil est parfois mince entre la caricature et l’hommage.

Quel souvenir gardes-tu de ton travail avec Valérie Lemercier?
Elle est extrêmement directive, elle sait ce qu’elle veut. J’ai eu à m’adapter, parce que je n’avais pas beaucoup de liberté. Je me suis donc laissé aller dans le projet et je trouve que ça donne un bon résultat. Je suis content de mon travail, et elle a bien fait d’insister parfois. Sinon, j’ai eu beaucoup de plaisir à tourner ce film au Québec, en France et en Espagne.

Lisez toute l'entrevue avec Sylvain Marcel dans la plus récente édition du magazine 7 Jours

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