Christian Marc Gendron et Manon Séguin racontent leur histoire d'amour

Photo : Bruno Petrozza

Daniel Daignault

2020-12-19T18:37:08Z

Christian Marc Gendron, Manon Séguin et leur fille, Kara, cultivent un doux bonheur familial. Pour ajouter à leur joie d’être parents de cette enfant qui vient de célébrer son premier anniversaire, le couple nous fait cadeau d’un superbe album titré Noël à trois.

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Christian Marc et Manon, est-ce un souhait que vous avez réalisé en enregistrant cet album?
Christian Marc: Oui, vraiment. C’est le premier album de Noël qu’on a pu faire ensemble et on en est très fiers. C’est un album varié qui va plaire à beaucoup de monde! J’apporte le côté un peu crooner, à la Harry Connick Jr. Manon, elle, vient plus du gospel et des chants d’église, et elle y a apporté cette couleur-là.

Beaucoup de musiciens y ont participé, non?

C. M.: Oui, ç’a été génial! Ils étaient 17 et n’avaient pas travaillé depuis cinq mois! Le moral des troupes était hot, tout le monde était content de participer à ce projet, et ç’a été un grand plaisir de nous retrouver en studio. J’ai travaillé sur la préproduction des chansons à la maison cet été, et j’ai proposé à Mario Pelchat de faire une chanson originale, Noël à trois, qui a donné son titre à l’album. C’est notre histoire qu’on raconte quand Manon chante: «Noël à trois, on y a rêvé des milliers de fois.» On l’a tellement voulue, cette enfant-là!

Après l’avoir écouté, on peut dire que cet album est en quelque sorte l’équivalent du
comfort food sur le plan musical!
C. M.: C’est gentil. On espère que les gens vont se sentir moins seuls, qu’il leur fera du bien, parce qu’on est tous dans le même bateau. Il y a beaucoup d’amour dans ce projet, de nous, mais aussi de la part de Mario Pelchat, un ami qui a toujours cherché une façon de nous aider et de nous permettre de participer à plusieurs projets. Il a toujours cru en nous. Nous lui en sommes reconnaissants.

Vous avez été très présents sur Facebook au cours des derniers mois, notamment en présentant des spectacles maison et des capsules d’imitations.
C. M.: Quand on faisait des directs, Manon et moi, il y avait toujours 3000 personnes au rendez-vous. Ensuite, ça montait jusqu’à 180 000 personnes. On faisait ces spectacles en direct, sans prétention, avec Kara à nos côtés, et c’est Mario qui a eu l’idée de nous demander si nous voulions faire un disque de Noël. 

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Le choix de fonder une famille 


Manon, quels souvenirs conservez-vous votre participation à
La Voix, alors que les juges ne s’étaient pas retournés pour vous?
C. M.: Si tu permets, je te dirais que si les coachs s’étaient retournés, nous n’aurions jamais pu faire ce disque, nous n’en aurions pas eu le temps...
Manon: En fait, quand j’ai fait mon audition, ma cocotte avait trois semaines, et je ne savais pas comment j’allais pouvoir réussir à composer avec la situation s’ils me choisissaient. C’était un gros stress, je me demandais si l’accouchement avant l’audition allait bien se passer et si j’allais ensuite être capable de chanter! J’ai donné le meilleur de moi et j’étais fière de ma performance à cette audition à l’aveugle. Je n’ai vraiment aucun regret.

Malgré la pandémie, vous avez passé une belle année à voir grandir votre fille. Et vous pourrez profiter des fêtes avec elle.
M.: En fait, c’est notre deuxième Noël avec elle, mais au premier, elle n’avait que deux mois. Là, c’est différent. Cette année, on vit pleinement toute la magie qu’un enfant apporte durant cette période.

La petite Kara, l’avez-vous attendue longtemps?
M.: Oui, ça a pris presque trois ans. Au début de notre relation, il n’était pas question de mariage ni d’avoir d’enfant. Je m’étais faite à l’idée que je ne serais jamais mère, mais après le décès de ma mère en novembre 2016, le sujet est revenu sur le tapis. En fait, Christian Marc m’a dit qu’il voulait vraiment avoir un enfant avec moi... J’ai beaucoup pleuré. Il fallait que la vie continue, que la famille s’agrandisse. Nous avons donc décidé de nous lancer.
C. M.: C’est Jean-François Breau qui m’a convaincu de vivre la paternité. Je lui en serai toujours reconnaissant. Je lui posais beaucoup de questions sur le travail en couple, comment ça se passait avec leur fille, comment lui et Marie-Eve conjuguaient avec leurs horaires. Il m’a dit que d’avoir un enfant serait la plus belle chose que je pouvais vivre. Ç’a quand même été long, et nous avions passé des tests pour en avoir le cœur net.
M.: Tout le monde nous disait de lâcher prise, que ça allait marcher, mais comment fais-tu quand ton grand rêve est d’avoir un enfant? Nous étions sur le point d’avoir recours à l’insémination artificielle quand j’ai su que j’étais enceinte. 

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

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Jusqu’à quel point la covid-19 a-t-elle changé vos vies?
C. M.: J’ai fait un peu d’anxiété au début, j’avais des idées noires. Manon était plus zen, et si elle était stressée, elle ne l’exprimait pas. Le fait d’être à la maison et de voir grandir ma fille m’a aidé; on a passé beaucoup de temps ensemble, entre autres à jouer dans la piscine. Ça m’a aussi fait du bien cet été quand, à un certain moment, on a pu voir quelques amis. Je pense que je suis comme tout le monde et que ça a joué sur mon moral. Je m’en suis aussi sorti en travaillant.

Justement, parlons de votre travail. Vos quatre capsules d’imitations ont connu un succès énorme. Vous faisiez aussi les textes en plus de faire la vidéo...

C. M.: Je suis très heureux; les capsules ont été vues à plus de 2 500 000 reprises! Ça m’a amené plusieurs propositions, je suis donc très content d’avoir fait ce projet. Chacune de ces capsules m’a demandé environ 60 heures de travail et je me suis bien amusé. C’était le fun de voir les réactions des gens. C’est drôle, parce que je fais des imitations depuis des années à l’émission de Paul Arcand, le vendredi, au 98,5 FM, mais presque personne ne m’en parlait!

S’il n’y avait pas cette pandémie, auriez-vous plusieurs spectacles de Noël au menu?
C. M.: Oui, mais ce sera l’an prochain, et nous avons déjà plusieurs dates à notre agenda. L’album se porte bien, l’accueil dépasse nos espérances, et on dirait que nous récoltons ce que nous avons semé ces dernières années.

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

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Avant de former un couple, vous avez travaillé un bon moment ensemble...

M.: Ça a fait 10 ans tout récemment que nous travaillons en duo, Christian Marc et moi, et tous les deux, nous avons auparavant participé à des revues musicales aux États-Unis. Nous nous sommes d’ailleurs connus en nous rendant en voiture là-bas pour travailler ensemble pour la première fois.
C. M.: Ça a cliqué tout de suite professionnellement, je l’admire depuis le tout début. Ç’a été un gros choc électrique entre nous. On est des âmes sœurs musicales.
M.: Nous avons traversé plusieurs épreuves, comme tout le monde, et nous sommes sortis très forts de tout ce que nous avons vécu à nos débuts. C’est cliché, mais on sait très bien où on s’en va parce qu’on sait d’où on vient.

Noël à trois
est disponible sur les plateformes numériques ainsi qu’en magasin. Pour suivre Christian Marc et Manon, visitez leurs pages Facebook.

 
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