Il imprime des visières de la maison pour les donner aux travailleurs à risque
Mercredi, lui et sa copine Deborah Simbul en ont livré plus de 60, dont plusieurs à des travailleurs de la santé.
porte-monnaie «On parle d'argent!»
Malgré les efforts de toutes parts, ce ne sont pas encore tous les travailleurs à risque qui ont accès à des visières de protection.
Propriétaire d’imprimantes 3D et présentement en arrêt de travail, le Montréalais Jean-Philippe Hadd a décidé de contribuer en produisant des visières de chez lui pour ensuite les distribuer gratuitement.
Mercredi, lui et sa copine Deborah Simbul en ont livré plus de 60, dont plusieurs à des travailleurs de la santé.
Jean-Philippe précise toutefois que même si ses visières peuvent faire une importante différence, elles ne sont pas exactement conçues, selon les standards prescrits.
«La version officiellement approuvée doit être munie d’un élastique spécial et il y a des ruptures de stock pour les obtenir. Mais pour les travailleurs à risque qui n’ont pas accès à des visières en ce moment, ce qu’on leur donne est déjà beaucoup mieux.»
Subissant une perte de revenu avec la mise en pause de son travail, Jean-Philippe a quand même déboursé de ses poches pour assurer la production.
«En ce moment, je suis dans le trou de plus de 2000$. C’est pour ça qu’on a lancé le GoFundMe. Notre but n’est pas de faire de l’argent, mais de récupérer une partie de ce que j’ai investi personnellement, et surtout pour me procurer le nécessaire afin d’en produire plus.»
Il estime qu’avec 1000$, il peut en fabriquer 2000 de plus au minimum.
Jeudi matin, la campagne avait récolté plus de 2700$.
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Pour soutenir Jean-Philippe et Deborah, vous pouvez les encourager sur leur GoFundMe ici.